Une femme libre, ancrée dans son corps et sa sensualité naturelle
Psychopraticienne et Sexothérapeute
Être une « vraie » femme, c’est quoi au juste ?
Explorer l’essence de la féminité va au-delà des clichés liés à l’identité.
Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ?
Explorons ensemble cette question passionnante qui suscite des réflexions profondes sur l’identité, la force intérieure, l’autonomie émotionnelle, la sexualité et l’amour.
La construction de la féminité passe par la transmission entre les femmes de la famille. C’est à elles d’apprendre aux filles comment devenir une femme.
L’instruction de la petite fille a pour but de planter les graines de sa future féminité, de lui permettre d’inscrire dans les cellules de son corps la double vocation de son sexe: celui du plaisir et de la jouissance sexuelle qui la fera se sentir femme, et celle de la reproduction qui la fera devenir mère.
En grandissant, la petite fille se construit sur le modèle maternelle.
Elle ne peut, de ce fait, investir sa féminité et sa sexualité de façon positive que si sa mère est heureuse d’être une femme sexuée, et d’avoir une fille.
Être une « vraie » femme, n’est pas seulement avoir un corps avec des organes génitaux féminin, c’est aussi aimer son propre corps et son propre sexe pour pouvoir aimer celui de son partenaire.
Par exemple, faire sa toilette intime en conscience permet de découvrir et de contempler son sexe avec ses doigts et à l’aide d’un miroir.
La masturbation permet également de le découvrir tout en explorant le plaisir qu’il procure.
Aimer son propre sexe est un acte d’amour envers soi-même.
Ce sentiment d’amour envers notre propre corps constitue une base cruciale pour développer des relations saines et épanouissantes avec l’être aimé.
Être une « vraie » femme, c’est aimer son partenaire, non pas de façon maternelle, mais comme une femme qui désire sexuellement être pénétrée par son sexe.
L’amour d’une femme pour son partenaire est un sentiment teinté de désir qui tisse des liens uniques et profonds.
Cette nuance particulière transcende les rôles familiaux, ouvrant la porte à une connexion émotionnelle et physique distinctive qui se distingue de l’amour d’une mère pour son enfant.
Pour être une « vraie » femme, il faut être émotionnellement autonome.
Une femme n’attend pas de son partenaire qu’il la nourrisse émotionnellement, qu’il prenne en charge ses besoins, qu’il vienne prendre en elle la place qu’occupait sa mère, son premier objet d’amour.
Cette autonomie émotionnelle nous enseigne la puissance de trouver en nous-mêmes les ressources nécessaires à notre propre épanouissement. C’est un parcours initiatique des plus extraordinaire.
Pour être une « vraie » femme, il faut apprendre à communiquer avec des mots pour aider les autres à nous comprendre, et non attendre d’eux qu’ils devinent nos besoins et nos ressentis comme une mère le ferait avec son enfant.
Cette communication distincte, d’adulte à adulte, favorise ainsi une compréhension mutuelle et un épanouissement personnel et intra-personnel.
Être une femme, c’est aimer son homme de façon adulte, et non comme une mère aime son bébé.
« Aimer son homme comme une adulte, et non comme maman aime son bébé », explore une dimension d’amour mature et équilibré, loin des dynamiques parentales et centrée sur la compréhension mutuelle et le partage harmonieux.
C’est une invitation à transcender les rôles, afin que chacun trouve sa place d’adulte, et à cultiver une connexion profonde dans la relation.
Faire l’amour comme une femme, c’est non seulement se donner et s’abandonner à l’être aimé, mais c’est aussi savoir l’accueillir et le recevoir en soi, et ce, dans sa tête et son coeur mais aussi dans son sexe.
Faire l’amour comme une fille, c’est aimer les caresses, les câlins mais pas la pénétration… C’est aimer comme un enfant aime sa mère.
La mère, en se sentant femme et heureuse de l’être, dans l’échange et le plaisir sexuel avec l’homme qu’elle aime, donne ainsi l’autorisation à sa fille de devenir une femme jouissante et créative dans sa vie sexuelle.
Si la mère n’a pas été épanouie dans sa sexualité, la fille ne le sera pas non plus dans la sienne.
Une jeune fille entre toujours dans sa vie de femme avec le bagage dont elle hérite.
De nombreuses femmes, face à la sexualité, sont paralysées par une éducation sexuelle chargée d’ignorance et d’interdits.
Quant à la maternité, nos mères et grands-mères ont souvent été plus à l’aise dans ce rôle.
Quoi que certaine d’entre elles n’ayant pas été heureuses d’être mère d’une fille, ou d’être mère tout court, ont laissé un héritage amer à leur fille et petite fille quand à la maternité.
La sexualité prend racine en nous dans le climat émotionnel et affectif de la famille.
La façon dont la sexualité y est considérée modèle littéralement notre comportement et pose les briques de notre façon de communiquer avec les autres.
S’étant construite en s’identifiant à sa mère, ou autre figure maternelle, la petite fille est fabriquée comme elle.
Si sa mère est restée “une fille” (asexuée), elle aussi restera “une fille” asexuée et non une femme sexuée épanouie dans sa sexualité et dans sa féminité.
La notion d’accueil et de réception étant l’essence même du mouvement de la féminité, sa méconnaissance limite et dévie les bienfaits de la rencontre érotique.
Les mères des femmes d’aujourd’hui font souvent la promotion de la liberté sexuelle, elles donnent de la permissivité, mais elles ne peuvent pas transmettre ce qu’elles n’ont pas reçu elles-mêmes.
La génération des femmes d’aujourd’hui doit accepter qu’elle n’est pas construite pour pouvoir la vivre, et donc reconnaître qu’un apprentissage est nécessaire.
Être une femme, c’est un voyage, une transmission d’une génération à l’autre, un héritage qui évolue avec notre compréhension et notre expérience.
Il n’y a donc pas de « vraies » ou de « fausses » femmes. Il y a juste des filles qui ont réussi à incarner pleinement leur féminité et qui sont devenues des femmes sexuées, et il y a des filles dans des corps de femmes qui sont restées intérieurement des petites filles ne sachant pas comment jouir de leur féminité.
C’est ce que je vous propose dans mon accompagnement « Incarner sa féminité » :
Vous souhaitez aller plus loin et apprendre à incarner la femme qui sommeille en vous?
Je vous offre un diagnostic durant lequel nous ferons le point te nous verrons comment je peux vous y aider.
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