Psychopraticienne spécialisée dans les troubles de l’attachement.
L’amour, ce besoin plus fort que nous.
“Tous les mammifères, y compris l’être humain, ont besoin de croire en quelque chose de bon.”
Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls. Ce n’est pas un discours romantique, c’est un constat neurobiologique. Le lien, l’attachement, la connexion : tout notre système nerveux est câblé pour ça. Alors quand ce lien devient incertain, chaotique ou douloureux, nous préférons souvent souffrir que perdre l’illusion d’être aimés.
C’est le cœur de la dépendance affective : un attachement qui, au lieu de nous sécuriser, nous enferme. Et qui, pourtant, semble impossible à lâcher.
Le besoin d’appartenance : quand l’amour devient une idéologie.
Dans toute dépendance affective, on observe un mécanisme profond : on ne croit plus en soi, alors on croit en l’autre. Aveuglément. On se raconte que ce partenaire, malgré ses absences, ses blessures infligées ou son instabilité émotionnelle, est fondamentalement « bon », et que le problème vient de nous.
Cela ne relève pas seulement d’une faible estime de soi. Cela relève d’un besoin vital de croire.
Un contrat affectif basé sur la peur : mieux vaut être mal aimé que seul.
“Je préfère être mal accompagné que rejeté.”
C’est ce que beaucoup de patient(es) finissent par avouer. Et c’est logique : dans une histoire d’amour, on rejoue souvent les blessures d’attachement précoces. Tout comme un enfant maltraité va se raconter que c’est lui qui est mauvais et pas gentil, quand sa mère le frappe, parce qu’il a besoin de croire en une « bonne » figure maternelle, le dépendant affectif se protège en culpabilisant, pour maintenir l’illusion qu’avec assez d’efforts, le lien pourra guérir.
Ce n’est pas de la faiblesse. C’est une stratégie de survie.
Traumatisme émotionnel et sidération : accepter l’inacceptable pour éviter le vide.
Quand on a été abandonné, rejeté, ignoré dans le passé, un message s’imprime : “Plus jamais ça.” Et dès lors, on peut accepter des comportements inacceptables tant qu’ils nous évitent la solitude.
Exactement comme une société traumatisée par une crise accepte des mesures de contrôle plus strictes au nom de la sécurité, le dépendant affectif accepte l’humiliation, l’indifférence ou la violence au nom de l’amour.
“Dans la dépendance affective, on ne cherche pas un partenaire : on cherche une bouée de sauvetage.”
Sortir de la dépendance affective : une rupture… avec l’illusion.
Non, sortir de la dépendance affective ne signifie pas devenir froid, fermé ou insensible. Cela signifie rompre avec une croyance : celle que l’autre détient le pouvoir de nous apaiser.
L’apaisement, la sécurité intérieure, ça se construit d’abord en soi. L’amour sain ne vous fait pas mal. Il ne vous met pas en doute. Il n’a pas besoin de drame pour exister.
Conclusion : croire en soi plutôt qu’en un lien qui détruit.
“Ce n’est pas l’amour qui vous fait souffrir, c’est ce que vous croyez que l’amour exige de vous.”
Revenir à soi. Se réaligner avec ses valeurs. Revenir au cœur de son besoin d’appartenance, sans sacrifier sa dignité. Voilà le chemin de sortie. Il est parfois long et douloureux, mais toujours libérateur.
Vous n’êtes pas fait pour mendier l’amour.
Vous êtes fait pour l’expérimenter dans la paix.
Et si vous tourniez enfin votre regard… vers vous-même ?
La dépendance affective n’est pas une faiblesse. C’est le cri d’un besoin d’attachement non reconnu, mal entendu, souvent mal soigné. Mais il existe un autre chemin : celui où vous devenez la personne principale auprès de laquelle vous vous sentez enfin en sécurité.
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💡 Vous méritez un amour dans lequel vous n’avez plus à vous oublier pour être aimé.